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2020 - Photos de la cérémonie de Douvesse le 29 août 1944

Rédige par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire

Tous nos remerciements à Julien Brulaud pour avoir eu la gentillesse de partager quelques photo des cérémonies de Douvesse, Saint Même les Carrières et Lartige avec nous. Photographe : Angélique Precigout.















Un grand merci à Monsieur Franck Dugas pour avoir partager les témoignages ci-dessous. Franck Dugas est le cousin de Roger Dugas tué le 24 juillet 1944 pendant la bataille de Javerlhac.

LE MAQUIS D’ARMELLE

En 1967, adolescent j’habitais Bouteville et avait recueilli le témoignage de deux anciens du maquis d’Armelle. Je viens de retrouver ces notes.

Témoignage d’Achile Schultz

Le matin vers dix heures, Monsieur Giraudon a capturé deux soldats allemands en allant mener du pain clandestinement, il les a conduit au camp et les a laissés comme prisonniers.

Vers onze heures, un convoi venant d’Angoulême s’est arrêté à Saint Même. N’ayant pu trouver leurs deux soldats faits prisonniers, les SS sont revenus en arrière sur Douvesse.

Il était environ midi et la relève du barrage venait de s’effectuer. Le Sergent-Chef Charpentier tenait le fusil mitrailleur et une trentaine de maquisards était cachée le long de la route menant à Chadebois derrière une haie vive et à la lisière du bois. Mais il y en avait la moitié au moins qui n’avaient pas d’armes ou qui ne savaient pas s’en servir.

Il était quatorze heures quand la première voiture allemande se présentait à Douvesse.

Quand les Allemands arrivèrent dans le village, les maquisards qui se trouvaient chez monsieur Couillebeau, le maire de Bouteville, furent cachés sous du fumier. La voiture descendit plus en avant et se présenta face au barrage. Ceux qui étaient de
garde au barrage l’ont laissé approcher à environ 8O mètres d’eux et le F.M. lâcha une seule rafale qui fit culbuter la voiture dans un champ de maïs. Les officiers qui en étaient sortis vivants furent tués aussi tôt par une grenade que leur balança un de mes camarades.

Une deuxième voiture se présente à son tour mais, ayant vu l’autre culbuter, elle fit immédiatement demi-tour pour donner des ordres à la compagnie qui était restée dans le bourg de Douvesse à brutaliser les habitants.

Les SS installèrent un canon de 88mm et deux mitrailleuses lourdes de 5Omm et se mirent à tirer sur le barrage. Les fantassins descendaient vers nous en « balayant » avec leurs mitraillettes. Nous avons bien risposté un moment mais manquant de munitions, nous avons été obligés de nous replier sur le Maine des Champs, laissant sur le terrain Nivet et Pauillac qui avaient été blessés aux jambes et ne pouvaient suivre. Ils ont été pris par las Allemands qui les attachèrent par les pieds et les traînèrent derrière un camion jusqu'à Jarnac.

En passant à Saint Même, tous les civils qui se trouvaient dans la rue furent tués en signe de répression. Avant de partir, les Allemands ont ramassé leurs morts (une trentaine environ) dans un tombereau de Monsieur Couillebeau.

Pendant le combat, certains officiers Français ayant vu que « ça chauffait un peu trop » s’en allèrent en laissant 35OO Francs dans le camp.

Après le combat nous nous sommes retrouvés dans les bois de Bouteville, dans la maison de Monsieur Paillou à la Font qui bouille.

Dans la nuit, un maquisard, Alfonse Rolland est retourné au camp pour récupérer des vivres, un poste émetteur et l’argent laissé sur une table.

Les deux Allemand étaient toujours nos prisonniers. C’étaient deux jeunes officiers de 17 à 18 ans. Ils ont été gardé trois jours, nus avec une seule couverture pour se protéger du froid. 

Le 31 août à 1OhOO du matin, il fut décidé de les fusiller. Avant de le faire ont leur demanda s’ils voulaient la vie sauve, mais ils répondirent par deux fois en criant « Heil Hitler ». Sur ce nous leur avons fait creuser une tombe et les avons placés devant. Pendant que le claquement sec de la mitraillette se faisait entendre, leur « Heil Hitler » résonna pour la dernière fois.

Deux ou trois jours après nous avons repris Segonzac et Jarnac et nous avons vu nos deux camarades au château de Lartige dans un piteux état (yeux crevés, ongles arrachés, langue coupée) et nous les avons enterrés.

Après nous sommes partis sur Royan et La Rochelle jusqu’à la fin de la guerre.

NDLR : Après avoir recueilli son témoignage, monsieur Achile Schultz m’avait conduit dans les bois entre Bouteville et Saint Preuil à l’endroit où avaient été tués les deux Allemands. Et nous y avions alors planté une croix faite de deux branches cassées.



Monument élevé le 29 août 1946 au carrefour du chemin Boisne et de la route de Bouteville

Témoignage de William Cailleau

Je m’appelle William Cailleau. Je suis né le 1er juillet 1927 et j’habite à Saint Même Les Carrières. J’avais 12 ans et j’étais domestique dans une ferme quand la guerre 1939-1945 se déclara.

En 1941, les Allemands arrivèrent en Charente et furent l’objet de ma curiosité. Mais je compris vite quel genre d’hommes ils étaient. En 1944, j’avais alors 17 ans quand plusieurs de mes camarades furent envoyés en Allemagne. Je ne pouvais plus supporter le joug allemand et, le 4 juin 1944, je suis parti, un sac sur le dos, en direction de Bouteville bien décidé à entre dans le maquis.

Le secrétaire de la mairie de Bouteville, monsieur Tierce m’affecta sur Armelle. Le camp d’Armelle était situé sur une colline boisée à proximité du village de Douvesse. Là-bas j’ai retrouvé plusieurs copains de Saint Même. Le commandant du roupe, Monsieur Valentin m’a fait subir une instruction d’armes (fusil mitrailleur, mitraillette). Quelques semaines après j’étais devenu bon tireur et souvent la nuit je pris la garde.

Le 29 août 1944, mes camarades et moi nous sommes partis à midi pour surveiller un barrage établi au croisement près de Douvesse dans le but de bloque les convois Allemands.

Nous avons placé un mitrailleur et un grenadier à un point stratégique et nous avons attendu comme à l’habitude.

A 14 heures madame Raynaud de Bouteville vint nous prévenir qu’un convoi allemand venant de Châteauneuf descendait vers Douvesse.
Tout le monde se retrancha et attendit. Les Allemands, environs 2OO hommes, cherchaient des terroristes. Ils s’adressèrent au maire monsieur Couillebeau qui refusa de parler. Ils mirent alors les habitants du village de Douvesse, environ 15 personnes, en joue le long d’un mur.

Pendant ce temps la voiture des officiers descendit un peu plus bas pour examiner les lieux. Le mitrailleur vit alors la Mat-Ford de ces officiers et lâcha alors une rafale (qui ??) fit perdre le contrôle de la voiture au conducteur. Il vit en sortir les occupants presque indemnes. Le jeune qui était à côté du mitrailleur s’avança et balança une grenade. L’explosion de cette dernière alerta les Allemands qui persécutaient les habitants de Douvesse.

Privés de leurs chefs, ils firent mouvement pour nous encercler de façon à ce que nous ne passions pas au travers du filet.

Un fusil mitrailleur tirant des balles explosives nous contraignit à nous camoufler. Les SS descendaient vers nous à tombeau ouvert ?

Un courage d’adolescent m’envahit et je me mis à leur tirer dessus. J’épuisais ainsi un chargeur sans résultat car je constatais qu’une trop grande distance me séparait d’eux. Je rechargeais mon arme et, tout à coup, sans savoir pourquoi je bondis hors de ma cachette et fonçais droit sur les Allemands. J’en tuais plusieurs et continuais à courir vers eux avant de m’apercevoir que mes chargeurs étaient vides. Réalisant alors le danger, la peur me prit. Je ressentis une brûlure au poignet gauche provoquée par le canon de ma mitraillette. Complètement désorienté je m’enfuis à toutes jambes à travers champs. J’avais peut-être parcouru trois cents mètre quand je ressentis une vive douleur à l’épaule droite. Je culbutais violemment sur le sol.

Reprenant mon sang-froid je me relevais en tenant mon bras et me mis à courir en zigzagant pour éviter les balles qui sifflaient autour de moi. Un de mes camarades qui m’avait vu m’enfuir me rejoignit et m’aida à marcher. C’était un bordelais que l’on surnommait « millehomme ».

Nous ne nous sommes arrêtés que deux kilomètres plus loin dans un hameau qui s’appelle les Métairies. Nous sommes allés chez un capitaine de réserve, monsieur Courtin qui refusa de me soigner. Nous avons alors continué vers la Bataille, un autre hameau où l’on me donna les premiers soins. De là nous sommes allés à Segonzac chez le docteur Bonneau qui me soigna.

Le 3O août, je fus emmené par ambulance à l’hôpital de Cognac où je suis resté une quinzaine de jours. Deux mois après j’étais complètement guéri et je pus regagner le groupe qui m’accueillit avec joie. Quatre mois après je reçus la Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze.

J’ai continué la guerre avec les maquisards et, sur un coup de tête en mars 1945, j’ai signé un engagement dans la Légion Etrangère.



Plan que Mr Dugas avait fait à l'époque quand il avait interviewé Mr Cailleau





Nous tenons à remercier le propriétaire de la ferme à Armelle pour sa gentillesse et de nous avoir permis de prendre en 2O14 une photo de la plaque sur le mur de sa ferme en l'honneur du groupe de maquisards Valentin.

Georges Lautrette - mort pour la France le 18 août 1944

Rédigé par Alan dans la rubrique  Brigade Rac

Pour commémorer la vie de Georges Lautrette, mort pour la France il y a 76 ans le 18 août 1944, j'ai transcrit l'hommage rendu par l'hebdomadaire Forces Françaises édité par la Brigade Rac A.S. Dordogne-Nord (parution numéro 15 : 22 au 29 Nov. 1944).

Au mémorial de l'Armée Secrète

Georges Lautrette 

Un magnifique héros de la Résistance, qui fut l'un des fondateurs du Secteur-Nord de la Dordogne.

Le 3O octobre 1944 avaient lieu à Thiviers, les obsèques solennelles du Lieutenant Georges Lautrette, mort pour la France. Toute la ville assistait à l'enterrement de celui qui fut l'une des plus pures figures de la Résistance en Dordogne et, conduits par le Commandant Rac - son frère d'armes, son camarade et son chef - de nombreux officiers de la Brigade accompagnèrent ce héros à sa dernière demeure.

Georges Lautrette « Eric »
Georges Lautrette était né le 4 février 1913, à Thiviers. Il exerçait la profession de garagiste dans sa ville natale.  Dès le début de 1943, sollicité par M. Savignac, il est acquis à la Résistance et commence un travail effectif avec le Commandant Rac, en août 1944.
Son métier le désigne pour prendre la responsabilité de toutes les questions concernant les véhicules. Avec un merveilleux courage, un oubli total de soi-même, une infatigable ardeur, il camoufle les voitures, récupère les camions et les autos cachés 
par l'Armée et les remet en état.
Son garage ne travaille dès lors que pour le maquis : peu lui importe ses affaires personnelles, il s'est donné tout entier à la libération du pays.

Avec de faux papiers, sans autorisation officielle, malgré la présence des Allemands et des Miliciens dans la région, il circule jours et nuits pour aider a monter les maquis de la Dordogne-Nord - aussi bien ceux de l'A.S., dont il fait partie, que ceux des F.T.P. Il est de tous les coups durs de la période clandestine, sans exception. En février 1944, malgré des risques énormes, il traverse toute la Dordogne en voiture à essence pour faire un coup de main. C'est lui qui accomplit les liaisons dangereuses à Paris, où il échappe de justesse à la Gestapo, au moment où l'un des fondateurs du Sector-Nord est arrêté.
Résistant complet, il mène de front les opérations les plus diverses et les plus délicates : mise hors d'état des batteuses et des scieries, camouflage de blessés et d'armes à son domicile, participation aux parachutages, coupures et sabotages de voies ferrées, arrestations...
Sa maison est une boîte à lettres, un relais, ou quatre mois avant le débarquement, il reçoit déjà dix personnes par jour. Le Commandant Rac et sa famille y trouvent asile, ainsi que des aviateurs américains de passage.


Impeccable, en ordre parfait,
c'est la Musique de la Brigade Rac qui défile.
Il sacrifie tout à la Résistance : son foyer, son métier, son repos. Et, en avril 1944, inquiété une fois de plus par la Gestapo, il est obligé à son tour, de prendre la maquis et de « camoufler » sa famille. Cela ne l'empêche pas d'arrêter à lui seul en pleine ville, trois agents de la Gestapo, et de poursuivre son inlassable action. A Thiviers, il connaissait tout le monde et tout le monde le connaissait et l'estimait : les gendarmes n'étaient-ils pas venus, un jour  lui emprunter une mitraillette. 


A partir du 6 juin, il prend le commandement du parc-autos du Secteur-Nord. Il rassemble ses voitures, les fait tirer en convoi de quinze par le même camion, les met en marche. C'est un travail énorme, c'est un travail accablant. Il en vient à bout, veillant au moindre détail, commandant et exécutant, réparant et ordonnant. Il suit le P.C. partout s'occupe à la fois des voitures, de l'essence, des pièces de rechange et de l’outillage. Et il continue d'être volontaire pour toutes les missions dangereuses.


Le 16 août, il participe à une première opération sur Angoulême qui réussit. Mais deux jours plus tard, retournant à Angoulême le 18 août, il est tué par l'ennemi.

Dans les faubourgs d'Angoulême, avec trois autre combattants de la Brigade Rac, il avait arrêté un camion allemand sous le prétexte de venir remorquer sa propre voiture en panne. L'Allemand fait quelques difficultés, mais finit par accepter. Les quatre F.F.I. - qui sont naturellement en civil, montent sur le camion.


Les obsèques solennelles
 de Georges Lautrette
à l'église de Thiviers
Tout à coup, l'Allemand se ravise. Georges Lautrette sort son revolver et fait traduire ses intentions par l'un de ses camarades qui connait l'allemand.
Le camion poursuit sa route. Mais, passant a proximité de la voie ferrée, devant un convoi d'Hindous, l'Allemand crie au secours. Il est aussitôt abattu par Georges Lautrette. Le camion s'en va à la dérive et stoppe dans une haie, sous une giclée d'armes automatiques.
Le volontaire Chabaneix est tué. Et Georges Lautrette est tué à son tour en descendant du camion, tandis que les deux autres - dont l'un est blessé - réussissent miraculeusement à s'échapper.


Georges Lautrette a donné sa vie à la France. Il avait déjà tout sacrifié à la Résistance : il était prêt au sacrifice suprême. Au mémorial de la Résistance, au mémorial de la patrie, son nom ne s'effacera jamais. A notre frère d'armes, à notre camarade, nous disons ici un dernier adieu. Et notre hommage ultime, c'est de relire, une fois encore, la magnifique citation a l'ordre de l'Armée, qui lui a été décernée.
« Résistant de la première heure, a contribué à la constitution des maquis du Secteur - Nord, participant aux opérations délicates qui ont précédé le débarquement. Depuis le 6 juin, a pris part à tous les combats. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. A trouvé une mort héroïque alors qu'il menait, le 18 août 1944, à Angoulême une opération particulièrement dangereuses ».


Forces Françaises édité par la Brigade Rac A.S. Dordogne-Nord 
(parution numéro 15 : 22 au 29 Nov. 1944)


Tous nos remerciements à Marie-Andrée Nicolas, la petite-fille de Georges Lautrette, pour avoir eu la gentillesse de partager quelques photos des obsèques solennelles du 3O octobre 1944 du Lieutenant Georges Lautrette. Egalement une belle photo de Georges et son épouse Andrée, née Cruveilhier.










Sur la route de Bordeaux vers le centre ville d'Angoulême, vous trouverez sur votre gauche (après La Maison Funéraire) une stèle à la mémoire de Georges Lautrette « Eric » responsable du parc automobile de la brigade Rac et de Jean Chabaneix adjudant du 9e Cie de la brigade Rac S.S.S. tuéà l'ennemi à Angoulême le 18 août 1944.




Square Georges Lautrette à côté du Mémorial
 de la brigade Rac à Thiviers

Le 28 août 1977 à l'inauguration du mémorial de la Brigade Rac à Thiviers
De gauche à droite : Lt Col Rac, Mme Nicolas (la fille de Georges Lautrette), 
Mme Charlotte Serre, Jean Nicard « Tom »

A lire également :

Jean Chabaneix - 9ème Cie de la Brigade Rac (lien)

La guerre à travers mes yeux d'enfant par Brigitte Gisquet - Une histoire vraie

Rédigé par Alan dans la rubrique Document et livre

Un Enfant dans la Résistance et une histoire vraie.

Je viens de finir lire un superbe roman biographique par Brigitte Gisquet intitulé La guerre à travers mes yeux d'enfant, publié par Editions Jourdan en juin 2O2O. 


"Quiconque gouverne a autant le devoir d'éviter la guerre qu'un capitaine de navire a celui d'éviter le naufrage"
Guy de Maupassant "Sur l'eau"

L'auteure retranscrit les souvenirs et les mots de son père, ainsi que ceux de sa grand-mère, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a consigné durant des années leurs souvenirs, concernant cette époque et elle les a retranscrit ici avec ses mots à lui, pour ne les dénaturer en rien. Alors âgé de 14 ans, son père abandonne son quotidien pour suivre son propre père au gré de ses affectations militaires, avant de rejoindre la Résistance.



Résumé :

1939. Jean a 14 ans et, pour la première fois de sa vie, il se retrouve seul face à son père en uniforme. "L'heure est grave ", dit-il en riant. 

Avec sa mère, ils vont décider d'accompagner ce père et mari aimé au gré de ses affectations militaires et vont donc le suivre sur les routes d'une France en guerre puis occupée. 

Ce récit, c'est celui d'un enfant qui a dû abandonner du jour au lendemain candeur et innocence, face à un ennemi pas toujours clairement indentifiable. C'est une enfance bouleversée par un des évènements majeurs du XXe siècle, ballotée d'internat en internat, de maison en maison, sans jamais pouvoir réellement s'installer. 

Jean, au fil de la guerre, devra faire preuve de courage et d'abnégation et finira même, grâce à son apparente naïveté, à intégrer des réseaux de Résistance.

Brigitte Gisquet, la fille de Jean, a consigné pendant des années les souvenirs de son père et de sa grand-mère sur cette incroyable aventure. Réunis dans ce récit, ces souvenirs authentiques, retranscrits dans son propre style d’écriture en quatre couleurs, offrent un regard nouveau sur la France de 1939 à 1945.

Tous nos remerciements à Brigitte pour avoir eu la gentillesse de partager ces photos et documents ci-dessous avec nous. :


Dedicace Major Bill Probert
"Fiston" était le nom donné par Paul Emile Gisquet à son fils Jean. Bigeard appelait Paul Emile Gisquet "papa Gisquet" et Jean était appelé "Fiston" par Bigeard, Probert et Royo.




Attestation de Paul Emile Gisquet pour son fils Jean




Tous les documents ont été déposés, par don, dans des musées de la résistance.