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Cérémonie de la Libération de Saintes - Le 4 septembre

Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacÉvènement


Cérémonie du 77ème anniversaire de la Libération de Saintes 
où cinq jeunes résistants de Dordogne-Nord et un Saintais y perdirent la vie.

Le 4 septembre 2O21

16 h 45 : Monument de la Libération cours Paul Doumer

Rassemblement des Personnalités Civiles et Militaires, des porte-drapeaux et des Associations d'Anciens combattants

17 heures :

Arrivée des Autorités

Dépôt de gerbes par les Autorités

Sonnerie aux Morts

Minute de silence

La Marseillaise

Le Chant des Partisans

Lecture des différents messages

Les Autorités vont saluer les porte-drapeaux

Fin de la cérémonie


Sainte Catherine (16) - Photo de la cérémonie du 25 août 2021

Sainte Catherine, Charente - Photo de la cérémonie du 25 août 2O21


Stèle à la mémoire de deux combattants de la 3ème compagnie de la Brigade Rac, Jacques Joly et Mathieu Grolhier ainsi qu'un habitant de Sainte-Catherine Jean Duconge tués sur le bord de la route de Périgueux le 25 août 1944
 

Georges Lautrette - mort pour la France le 18 août 1944

 Rédigé par Alan dans la rubrique  Brigade Rac


Pour commémorer la vie de Georges Lautrette, mort pour la France il y a 77 ans le 18 août 1944, j'ai transcrit l'hommage rendu par l'hebdomadaire Forces Françaises édité par la Brigade Rac A.S. Dordogne-Nord (parution numéro 15 : 22 au 29 Nov. 1944).

Au mémorial de l'Armée Secrète

Georges Lautrette 

Un magnifique héros de la Résistance, qui fut l'un des fondateurs du Secteur-Nord de la Dordogne.

Le 3O octobre 1944 avaient lieu à Thiviers, les obsèques solennelles du Lieutenant Georges Lautrette, mort pour la France. Toute la ville assistait à l'enterrement de celui qui fut l'une des plus pures figures de la Résistance en Dordogne et, conduits par le Commandant Rac - son frère d'armes, son camarade et son chef - de nombreux officiers de la Brigade accompagnèrent ce héros à sa dernière demeure.

Georges Lautrette « Eric »
Georges Lautrette était né le 4 février 1913, à Thiviers. Il exerçait la profession de garagiste dans sa ville natale.  Dès le début de 1943, sollicité par M. Savignac, il est acquis à la Résistance et commence un travail effectif avec le Commandant Rac, en août 1944.
Son métier le désigne pour prendre la responsabilité de toutes les questions concernant les véhicules. Avec un merveilleux courage, un oubli total de soi-même, une infatigable ardeur, il camoufle les voitures, récupère les camions et les autos cachés 
par l'Armée et les remet en état.
Son garage ne travaille dès lors que pour le maquis : peu lui importe ses affaires personnelles, il s'est donné tout entier à la libération du pays.

Avec de faux papiers, sans autorisation officielle, malgré la présence des Allemands et des Miliciens dans la région, il circule jours et nuits pour aider a monter les maquis de la Dordogne-Nord - aussi bien ceux de l'A.S., dont il fait partie, que ceux des F.T.P. Il est de tous les coups durs de la période clandestine, sans exception. En février 1944, malgré des risques énormes, il traverse toute la Dordogne en voiture à essence pour faire un coup de main. C'est lui qui accomplit les liaisons dangereuses à Paris, où il échappe de justesse à la Gestapo, au moment où l'un des fondateurs du Sector-Nord est arrêté.
Résistant complet, il mène de front les opérations les plus diverses et les plus délicates : mise hors d'état des batteuses et des scieries, camouflage de blessés et d'armes à son domicile, participation aux parachutages, coupures et sabotages de voies ferrées, arrestations...
Sa maison est une boîte à lettres, un relais, ou quatre mois avant le débarquement, il reçoit déjà dix personnes par jour. Le Commandant Rac et sa famille y trouvent asile, ainsi que des aviateurs américains de passage.


Impeccable, en ordre parfait,
c'est la Musique de la Brigade Rac qui défile.
Il sacrifie tout à la Résistance : son foyer, son métier, son repos. Et, en avril 1944, inquiété une fois de plus par la Gestapo, il est obligé à son tour, de prendre la maquis et de « camoufler » sa famille. Cela ne l'empêche pas d'arrêter à lui seul en pleine ville, trois agents de la Gestapo, et de poursuivre son inlassable action. A Thiviers, il connaissait tout le monde et tout le monde le connaissait et l'estimait : les gendarmes n'étaient-ils pas venus, un jour  lui emprunter une mitraillette. 


A partir du 6 juin, il prend le commandement du parc-autos du Secteur-Nord. Il rassemble ses voitures, les fait tirer en convoi de quinze par le même camion, les met en marche. C'est un travail énorme, c'est un travail accablant. Il en vient à bout, veillant au moindre détail, commandant et exécutant, réparant et ordonnant. Il suit le P.C. partout s'occupe à la fois des voitures, de l'essence, des pièces de rechange et de l’outillage. Et il continue d'être volontaire pour toutes les missions dangereuses.


Le 16 août, il participe à une première opération sur Angoulême qui réussit. Mais deux jours plus tard, retournant à Angoulême le 18 août, il est tué par l'ennemi.

Dans les faubourgs d'Angoulême, avec trois autre combattants de la Brigade Rac, il avait arrêté un camion allemand sous le prétexte de venir remorquer sa propre voiture en panne. L'Allemand fait quelques difficultés, mais finit par accepter. Les quatre F.F.I. - qui sont naturellement en civil, montent sur le camion.


Les obsèques solennelles
 de Georges Lautrette
à l'église de Thiviers
Tout à coup, l'Allemand se ravise. Georges Lautrette sort son revolver et fait traduire ses intentions par l'un de ses camarades qui connait l'allemand.
Le camion poursuit sa route. Mais, passant a proximité de la voie ferrée, devant un convoi d'Hindous, l'Allemand crie au secours. Il est aussitôt abattu par Georges Lautrette. Le camion s'en va à la dérive et stoppe dans une haie, sous une giclée d'armes automatiques.
Le volontaire Chabaneix est tué. Et Georges Lautrette est tué à son tour en descendant du camion, tandis que les deux autres - dont l'un est blessé - réussissent miraculeusement à s'échapper.


Georges Lautrette a donné sa vie à la France. Il avait déjà tout sacrifié à la Résistance : il était prêt au sacrifice suprême. Au mémorial de la Résistance, au mémorial de la patrie, son nom ne s'effacera jamais. A notre frère d'armes, à notre camarade, nous disons ici un dernier adieu. Et notre hommage ultime, c'est de relire, une fois encore, la magnifique citation a l'ordre de l'Armée, qui lui a été décernée.
« Résistant de la première heure, a contribué à la constitution des maquis du Secteur - Nord, participant aux opérations délicates qui ont précédé le débarquement. Depuis le 6 juin, a pris part à tous les combats. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. A trouvé une mort héroïque alors qu'il menait, le 18 août 1944, à Angoulême une opération particulièrement dangereuses ».


Forces Françaises édité par la Brigade Rac A.S. Dordogne-Nord 
(parution numéro 15 : 22 au 29 Nov. 1944)


Tous nos remerciements à Marie-Andrée Nicolas, la petite-fille de Georges Lautrette, pour avoir eu la gentillesse de partager quelques photos des obsèques solennelles du 3O octobre 1944 du Lieutenant Georges Lautrette. Egalement une belle photo de Georges et son épouse Andrée, née Cruveilhier.










Sur la route de Bordeaux vers le centre ville d'Angoulême, vous trouverez sur votre gauche (après La Maison Funéraire) une stèle à la mémoire de Georges Lautrette « Eric » responsable du parc automobile de la brigade Rac et de Jean Chabaneix adjudant du 9e Cie de la brigade Rac S.S.S. tuéà l'ennemi à Angoulême le 18 août 1944.




Square Georges Lautrette à côté du Mémorial
 de la brigade Rac à Thiviers

Le 28 août 1977 à l'inauguration du mémorial de la Brigade Rac à Thiviers
De gauche à droite : Lt Col Rac, Mme Nicolas (la fille de Georges Lautrette), 
Mme Charlotte Serre, Jean Nicard « Tom »

A lire également :

Jean Chabaneix - 9ème Cie de la Brigade Rac (lien)

Sainte Catherine (16) - Cérémonie du 25 août 2021

Cérémonie du 25 août 2O21

77ème anniversaire des combats de Sainte Catherine (Charente)


11hOO Rassemblement au monument DUCONGE à Bellevue.

      Dépôt de gerbes.

      Allocutions


11h3O Rassemblement rud du Docteur Jean BOUILLAUD.


11h45 Cérémonie au monument aux morts de la commune place des marronniers.

      Montée des couleurs.

      Dépôt de gerbes.


12h15 Vin d'honneur offert par l'Amicale des Anciens Combattants (devant la nouvelle salle polyvalente rue du stade)


Stèle à la mémoire de deux combattants de la 3ème compagnie de la Brigade Rac, Jacques Joly et Mathieu Grolhier ainsi qu'un habitant de Sainte-Catherine Jean Duconge tués sur le bord de la route de Périgueux le 25 août 1944


Jacques Joly, 16 ans,
tué à Sainte Catherine le 25 août 1944

Jeudi 19 août 2021 - Commémoration du 77e anniversaire de la Libération de Périgueux


 
 
77e anniversaire de la Libération de Périgueux
jeudi 19 août 2O21 à 1O h 3O
au Mur des Fusillés

(accès par la rue du 5e Régiment de chasseurs - mise en place terminée à 1O h 15)
La commémoration se déroulera selon le programme indiqué ci-dessous.
 
 
Port du masque obligatoire.
Cette commémoration sera suivie d’un rafraichissement.
 
 
  • 1O h 15 : mise en place terminée
  • 1O h 2O : mise en place des porte-drapeaux
  • 1O h 3O : arrivée des autorités
  • 1O h 3O : Commémoration du 77e anniversaire de la Libération de Périgueux
    - Montée des couleurs
    - Évocation historique par Delphine Labails, maire de Périgueux

    - Hommage aux Morts
    - Dépôt de gerbes
    - La Marseillaise

    - Dépôt d’une gerbe par les familles des fusillés sur le lieu exact d’exécution des victimes
    - Instant de recueillement
    - Rafraichissement