Rédigé par Alain dans la rubrique Document et livre, Opération spéciale
Après le débarquement du 6 juin 1944, la Résistance voit le nombre de ses rangs grossir mais manque cruellement de fonds. Le 26 juillet 1944, l'A.S. Dordogne décide d'organiser une attaque en gare de Neuvic, dont le pactole s'éleva à deux milliards de francs de l'époque, 2.80.000.000F pour être précis (370 million d'euros actuel).
Ce roman dont les éléments relatent la vie quotidienne des maquisards, nous permet sans les juger d'entre percevoir toute la complexité de cette époque. Quant au titre ?, il lui a été inspiré par une anecdote authentique. Le soir de l'attaque, les maquisards n'ont eu que des sardines à l'huile à se mettre sous la dent.
Description de l'ouvrage :
Le préfet Callard ne vit plus depuis l'annonce du débarquement des
forces alliées en Normandie. Il sait qu'en Périgord les heures de
l'occupant sont comptées et que le surcroît de violence à laquelle se
livrent les Allemands ne fait que différer la déroute. Comment faire
oublier son rôle dans l'arrestation de Robert Mathé, devenu une légende
vivante dans la Résistance ? Callard sait les difficultés que
rencontrent les maquis pour s'approvisionner et soutenir les familles
des partisans. La Banque de France organise un convoi de ses fonds vers
Bordeaux. Il livre l'information aux FFI. Leurs chefs décident de
diriger une attaque risquée en gare de Neuvic. Plusieurs maquis sont
mobilisés, dont celui que viennent de rallier Joseph, l'instituteur
pondéré, que hantent la peur d'être lâche et la conscience de s'être
engagé trop tard, et Marsou, un réfugié alsacien qui dissimule la
sensibilité de sa jeunesse sous une audace de bon aloi... Marsou vient
de tomber amoureux de Marianne sans savoir qu'elle est une des
messagères de la Résistance. De son côté, Jeannette, l'épouse de Joseph,
vit dans l'angoisse de représailles sur sa famille.