Stèles commémorant la bataille de Javerlhac du 24 juillet 1944

Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Brigade RacCombat

Le 24 juillet 1944, une forte colonne de miliciens et d'allemands (environ 400 hommes) venant d'Angoulême veulent reprendre Nontron. Ils attaquent à 7h15 du matin la barricade de Varaignes gardée par le groupe Manu de l'A.S. Dordogne Nord. Cinq maquisards, dont le Lieutenant Manu sont tués (carte).

Le groupe a contenu l'ennemi à l'entrée de Javerlhac jusqu'à l'arrivée de la Section Spéciale de Sabotage venue en hâte du Puycharnaud. Après plus de dix heures de combat l'ennemi renforcé par les bicots y perdent 56 hommes et repart pour Angoulême en laissant ses morts sur le terrain.

Chaque 24 juillet l'Amicale de la Résistance Javerlhac - Marthon organise une cérémonie pour commémorer l'été tragique de 1944. Les hommages aux cinq victimes du 24 juillet 1944 et les hommages à Roger Laville tué le 6 juillet 1944 et Robert Henry Marchadier tué le 25 juillet 1944 débutent à 10h à la maisonnette de Biée près de Souffrignac sur la D75 et se terminent à 11h30 au monument aux morts de Javerlhac.

La cérémonie annuelle doit beaucoup à l'énergie d'un homme, Marcel Belly ancien réfractaire et chef de groupe F.M. 2ème Cie brigade Rac. Il a raconté l'histoire du combat de Javerlhac et d'autres événements dans une brochure intitulée Histoire simple et vraie de la 2ème compagnie brigade Rac.


Roger Dugas, 20 ans, jeune réfractaire de la 2ème Cie brigade Rac. Sentinelle avancée, il est tué au petit jour. Roger DUGAS était né le 3 Août 1923 à Bonneuil - Charente.
Il repose dans le cimetière de cette commune avec ses parents dans la tombe familiale.



Henri Delaret, 20 ans, il était rentré la veille, il tomba sur la milice et fut fusillé sur le champ.



Pierre Fauconnet, 32 ans. Il se trouva face à face avec la milice qui séance tenante ne lui laissa aucune chance. Il mourut les armes à la main.



Roger Lapeyronnie 20 ans, jeune maquisard depuis peu, capturé par la milice, a subi les pires torturés avant d'être achevé.



Manuel Acébès 36 ans, d'origine espagnole naturalisé après la campagne de 39-40. Blessé au matin puis fait prisonnier, il sera exécuté au lieu-dit La Forge de la Chapelle-Saint-Robert.


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