8ème U.S. Air Force : Mission n° 171
Cette mission du 31 décembre 1943 qui regroupait 447 avions ne fut pas comme on l'espérait « la tournée du laitier » car les conditions météo étaient très dégradées et 23 appareils furent perdus, tombant en territoire français ou en mer. Huit entre eux sont tombés en Charentes, deux autres à la limite territoriale des départements voisins, Gironde et Deux-Sèvres. 231 aviateurs ne rentrèrent pas ce jour-là, nombreux furent tués, d'autres prisonniers et quelques-uns réussirent à regagner l'Angleterre grâce à l'aide de la résistance.
Un Liberator B-24 du 8ème USAAF basé à Wendling dans le Norfolk au cours de cette mission est attaqué par des chasseurs allemands et tombé près de Montlieu-la-Garde en Charente Maritime. L'explosion de l'avion a lieu en plein vol et huit des dix membres de l'équipage ont péri, l'autre deux ont été pu sauter à temps en parachute. L'un des parachutistes a été mitraillé et tué par un chasseur allemand durant sa descente et l'autre S/Sgt Anthony F. Malavasic atterrissent au sud du hameau de « Chez Guérin », commune de Montlieu-la-Garde. Mitraillé durant sa descente il est rapidement fait prisonnier par les allemands.
La commune de Montlieu-la-Garde (17) commémore tous les 31 décembre le souvenir de ce triste jour au monument érigé en l'honneur des aviateurs américains décédés au cours de cette mission. Le monument se trouve au sud du bourg, au bord de la D258 direction de Clerac, à la Croix d'Arnoult au carrefour qui mène au lieu-dit Chez Bonnet. Egalement une gerbe est deposée sur la tombe d'une victime civile Yvonne Bourdejeau au petit cimetière de Saint-Vivien. Mme Bourdejeau, 48 ans, a été une habitante d'une ferme, au lieu-dit « Chez Chadeau » et brulée mortellement par des projections d'essence enflammée de l'avion.
Cérémonie du 31 décembre 2O18 :
1Oh - L'église de Saint Vivien
11h - Monument des Américains de Montlieu-la-Garde
Photos de la cérémonie du 31 décembre 2O17 (lien)
31 décembre 2OO3 - 6Oème anniversaire au monument de Montlieu-la-Garde
De gauche à droite :
Herbert Brill (Navigateur du B-17 tombé à Expiremont le 31 décembre 1943), Norbert Lorentz (Navigateur du B-17 tombé à Corme Royal le 31 décembre 1943), Coleman Goldstein (Pilote du B-17 tombé à Expiremont) (Photo Bernard Ballanger)
Herbert Brill (Navigateur du B-17 tombé à Expiremont le 31 décembre 1943), Norbert Lorentz (Navigateur du B-17 tombé à Corme Royal le 31 décembre 1943), Coleman Goldstein (Pilote du B-17 tombé à Expiremont) (Photo Bernard Ballanger)
L'un des appareils a fait un atterrissage forcé près de Jauriac dans la commune d'Expiremont en Charente-Maritime. Les dix membres d'équipage sont tous restés à bord durant la manoeuvre d'atterrissage, sains et saufs. Les aviateurs se sont ensuite dispersés dans la campagne, deux par deux, trouvant des patriotes français pour les secourir. Six membres d'équipage ont réussi leur évasion mais les quatre autres étant faits prisonniers.
Herbert Brill et William Weber ont fait leur évasion à travers la campagne charentaise vers le sud d'Angoulême où ils ont trouvé le maquis cantonné aux bois abords de Grassac, petite ville charentaise.
Voici un extrait du chapitre Arrivée de deux Américains : 2 janvier 1944 du journal de la Section Spéciale de Sabotage de Marc Leproux imprimé en 1947.
Mmes Fléchier et Kagan, institutrices à Grassac, nous font savoir que deux Américains de passage à Grassac sont actuellement hébergés chez Mr Mappas. Rendez-vous est pris pour l'après-midi, par Jean-Louis (René Chabasse) de passage au refuge. Nous trouvons, à l'heure fixée, nos deux Yankees l'air plutôt effrayé en nous voyant. Ils sont très jeunes (environ 2O ans) mais très sympathiques. Ils portent des vêtements civiles prêtes par M. Mappas. A travers le bois, nous rejoignons le « Ranch » où Mitchell (Michael McPartland, un anglais également hébergé par le maquis) nous attend. Rassemblant tous nos souvenirs d'écoliers, nous les interrogeons. Il s' agit du Lieutenant navigateur Herbert Brill, originaire de New-York et du Sergent Bill Weber, mécanicien à Louisville ; tous les deux faisaient partie de l'équipage d'une forteresse volante ayant fait un atterrissage forcé dans le sud de la Charente-Maritime au retour d'un bombardement sur Bordeaux. Le « Ranch » s'anime et on ne s'y ennuie plus ; il est internationalisé.
Herbert Brill et William Weber sont restés quelques semaines avec le maquis charentais et ils ont fait partie avec plusieurs parachutages et des transports d'armes. Plus tard Les américains ont été hébergé par les familles Duruisseau, Villard, Reytier, Lasret. Alors que William Weber décide de rester à la ferme de la famille Lasret, en juin Herbert Brill part avec les hommes de la Section Spéciale de Sabotage de Jacques Nancy a établi son nouveau camp près de Chadeau, un village au nord de Nontron en Dordogne.
Herbert Brill a participé avec des sabotages et des combats, notamment le 24 juillet 1944 à Javerlhac avec la brigade Rac. Cinq semaines plus tard, le 31 août, Herbert Brill et ses camarades participent à la libération d'Angoulême.
Le 4 septembre, sur un terrain d'aviation improvisé aux environs de Limoges, Herbert Brill, William Weber et une quarantaine d'autres aviateurs alliés récupérés dans les prisons d'Angoulême et dans plusieurs maquis montent à bord de deux dakotas pour être ramenés en Angleterre.
A l'heure de la retraite, Herbert Brill n'a qu'une seul idée - revenir en France. Avec son épouse Millicent, il acheté une maison à Nontron profitant du séjour pour rencontrer ses amis de la Résistance, participer aux cérémonies commémoratives des combats de Javerlhac et d'Angoulême.
Herbert Brill : Remise de la Légion d'Honneur - Grassac le 16 juillet 2OO5 (lien)
L'histoire du lt Robert Wilcox
L'un des aviateurs américains Lt Robert Wilcox a sauté de son avion et fait la rencontre, en pleine nuit d'un jeune homme, Frédéric Nadeau, qui le prend sous sa protection et l'amène au domicile de ses parents à Saint-Simon-de-Pelouaille, près de Gémozac. Robert Wilcox rester et vivre chez ces agriculteurs, cachés dans leur maison durant huit mois jusqu'à libération de Gémozac le 9 septembre 1944.
Le 19 décembre 2O15 le petit village de Saint-Simon-de-Pellouaille (15 km au sud de Saintes) a honoré la mémoire de la famille Nadeau qui avait hébergé l'aviateur américain.
Hommage à la famille Nadeau : photos de la cérémonie du 19 décembre 2O15 à Saint-Simon-de-Pellouaille (lien)
L'histoire du lt James Taylor et du cpt Edward Boykin
Une forteresse volante du 351ème BG USAAF basée à Polebrook s'est écrasée le 31 décembre 1943 au nord de l'aérodrome de Médis. Les onze aviateurs ont pu sauter en parachute sauf deux d'entre eux, James Taylor et Edward Boykin, blessés par des éclats d'obus et restés à bord. Ceux deux hommes sont morts dans le crash de leur appareil ainsi que John Blaylock dont le parachute ne s'est pas ouvert. Les huit autres membres d'équipage été faits prisonniers. Le capitaine Edward Boykin a été enterré
provisoirement au cimetière de Royan.
En 1997, la municipalité de Médis a décidé d'honorer la mémoire du capitaine Edward Boykin, mort en mission près du terrain d'aviation, en donnant son nom à une nouvelle rue du hameau de Brie. La cérémonie est organisée en relation avec l'Amicale de la brigade Rac de la Charente-Maritime qui le même jour doit commémorer les soldats tombés devant Brie. La cérémonie d'inauguration a eu lieu le 3O avril 1997 en présence du frère de la victime et de sa famille.
L'histoire de Roger Ladépêche
Onze aviateurs américains transiterons dans les locaux du docteur Cabanes, médecin généraliste de Saint-André de Cubzac, Gironde. (Le docteur Cabanes sera arrêté le 17 avril 1944 et déporté au camp de Neuengamme). Une liste des noms et des adresses a été établie par Roger Ladépêche, fervent résistant qui s'avère précieux dans le transport des évadés. On y retrouve les deux fugutifs américains du B-17 qui a fait un atterrissage forcé le 31 décembre 1943 à Experimont (17), Lt Coleman Goldstein et Sgt George Jasman hébergés par la famille Lhermitte, de Polignac, mais aussi deux autres membres du même équipage, Owen Scott et Shirley Casey, ayant réussi leur évasion.
Trois autres Américains proviennent de deux bombardiers abattus également le 31 décembre 1943 ; à Gimeux d'une part : Edward Knapp et Daniel Norton qui sera fait prisonnier plus tard ; à Marcillac d'autre part : Richard Wilson, également capturé par la suite. Les quatre derniers ont été recueillis après le bombardement du terrain d'aviation de Bordeaux-Merignac effectué le 5 janvier 1944. Ce sont Harold Lockwood, Robert Martin, Georges Bertholdt du B.17F 42-3O444, et Meredith Rueff pilote du B.17G 42-377O8, tombés tous deux en bordure du lac d'Hourtin,
Gironde.
Edmond Duruisseau (assis) avec ses camarades de la Section Spéciale de Sabotage.
A son gauche Herbert Brill et derrière eux Andrée Gros-Duruisseau
(Photo - famille Brill - prise en 2OO5)
A l'heure de la retraite, Herbert Brill n'a qu'une seul idée - revenir en France. Avec son épouse Millicent, il acheté une maison à Nontron profitant du séjour pour rencontrer ses amis de la Résistance, participer aux cérémonies commémoratives des combats de Javerlhac et d'Angoulême.
Herbert Brill : Remise de la Légion d'Honneur - Grassac le 16 juillet 2OO5 (lien)
L'histoire du lt Robert Wilcox
L'un des aviateurs américains Lt Robert Wilcox a sauté de son avion et fait la rencontre, en pleine nuit d'un jeune homme, Frédéric Nadeau, qui le prend sous sa protection et l'amène au domicile de ses parents à Saint-Simon-de-Pelouaille, près de Gémozac. Robert Wilcox rester et vivre chez ces agriculteurs, cachés dans leur maison durant huit mois jusqu'à libération de Gémozac le 9 septembre 1944.
Edouard et Léona Nadeau avec Robert Wilcox en 1977
Le 19 décembre 2O15 le petit village de Saint-Simon-de-Pellouaille (15 km au sud de Saintes) a honoré la mémoire de la famille Nadeau qui avait hébergé l'aviateur américain.
Hommage à la famille Nadeau : photos de la cérémonie du 19 décembre 2O15 à Saint-Simon-de-Pellouaille (lien)
Robert « Peck » Wilcox : un aviateur américain tombé du ciel le 31 décembre 1943 (article en anglais) (lien)
L'histoire du lt James Taylor et du cpt Edward Boykin
Edward Boykin Jr jeune cadet (élève pilote à Maxwel Field en 1941) |
provisoirement au cimetière de Royan.
En 1997, la municipalité de Médis a décidé d'honorer la mémoire du capitaine Edward Boykin, mort en mission près du terrain d'aviation, en donnant son nom à une nouvelle rue du hameau de Brie. La cérémonie est organisée en relation avec l'Amicale de la brigade Rac de la Charente-Maritime qui le même jour doit commémorer les soldats tombés devant Brie. La cérémonie d'inauguration a eu lieu le 3O avril 1997 en présence du frère de la victime et de sa famille.
Hommage au capitaine Edward Boykin - Brie, Charente-Maritime (lien)
Roger Ladépêche |
Onze aviateurs américains transiterons dans les locaux du docteur Cabanes, médecin généraliste de Saint-André de Cubzac, Gironde. (Le docteur Cabanes sera arrêté le 17 avril 1944 et déporté au camp de Neuengamme). Une liste des noms et des adresses a été établie par Roger Ladépêche, fervent résistant qui s'avère précieux dans le transport des évadés. On y retrouve les deux fugutifs américains du B-17 qui a fait un atterrissage forcé le 31 décembre 1943 à Experimont (17), Lt Coleman Goldstein et Sgt George Jasman hébergés par la famille Lhermitte, de Polignac, mais aussi deux autres membres du même équipage, Owen Scott et Shirley Casey, ayant réussi leur évasion.
Trois autres Américains proviennent de deux bombardiers abattus également le 31 décembre 1943 ; à Gimeux d'une part : Edward Knapp et Daniel Norton qui sera fait prisonnier plus tard ; à Marcillac d'autre part : Richard Wilson, également capturé par la suite. Les quatre derniers ont été recueillis après le bombardement du terrain d'aviation de Bordeaux-Merignac effectué le 5 janvier 1944. Ce sont Harold Lockwood, Robert Martin, Georges Bertholdt du B.17F 42-3O444, et Meredith Rueff pilote du B.17G 42-377O8, tombés tous deux en bordure du lac d'Hourtin,
Gironde.
Au-delà de Saint-André-de-Cubzac, la chaîne d'évasion va fonctionner. Roger Ladépêche fait partie du groupe de résistants de Saint-Yzan-de-Soudiac, près de Saint-Mariens. Il est aussi chef de dépôt de la compagnie "Citram" de Saint-Mariens. Il dispose de véhicules qui lui permettent de faire les transports d'armes parachutées et la diffusion de journaux clandestins.
C'est ainsi que le 8 janvier il va assurer le transfert par autobus des onze aviateurs américains recueillis par le docteur Cabanes. Il est probable que le maquis de Mussidan n'a pas pu admettre dans son groupe la totalité des nombreux arrivants. Les aviateurs seront dispersés dans des familles amies comme en témoigne Jacqueline Gaussens, dont les parents, à Saint-Antoine-de-Breuil, en Dordogne, ont hébergé Coleman, Goldstein et Shirley Casey pendant un mois environ. Par la suite, d'autres filières d'évasion prennent en charge tous ces Américains, séparément ou par petits groupes, les acheminant jusqu'à la frontière espagnole.
(Tiré de l'ouvrage de Christian Genet, Jacques Leroux et Bernard Ballanger « Les deux Charentes sous les bombes 194O-1945 », où il y a un chapitre dédié au dix bombardiers du 8ème USAAF abattus le 31 décembre 1943 dans le sud-ouest).
L'histoire du sgt Alex Dominski
Dès le 2 janvier, il fut conduit à Saint Claud (Charente) dans une ferme (chez Mr. Marcel Petit) où il retrouva deux autres aviateurs. La présence dans ces communes du nord Charente d’un maquis de l’Armée secrète, fit que quatre aviateurs du même équipage dont Alex Dominski (sgt Richard Frievalt, sgt Michael Cahill et sgt Clarence Muntzinger), furent conduits autour du 2O janvier 1944 sous la protection de ce maquis. Le 5 février 1944, le colonel Bonnier, délégué militaire régional vint organiser le maquis et lui donna le nom de Bir Hacheim. Les aviateurs américains intégrés au groupe en suivirent les différents mouvements au village de Négret (Saint Claud, Charente) puis à la ferme d’Endourchapt (Saint Laurent de Céris, Charente). Dans la matinée du 22 mars 1944, les troupes de la Wehrmacht accompagnées des services de la SAP (section des Affaires politiques) de Poitiers encerclèrent la grange d’Endourchapt située à Saint-Laurent-de-Céris (Charente) où le groupe avait installé son campement. Alex Dominski et André Potevin furent blessés dans le combat en tentant d’échapper aux troupes allemandes.
D’après le témoignage ultérieur d’un de ses compatriotes américains, Alex Dominski fut blessé de deux balles dans sa tentative d’échapper aux troupes allemandes et achevé d’une balle derrière l’oreille. De la même manière, le témoignage du père d’André Potevin recueilli en juin 1945 pour le dossier DAVCC indique : « d’après le récit fait par deux jeunes gens arrêtés ce même jour et qui ont eu la chance d’être relâchés un mois après, les deux blessés auraient été achevés d’un coup de revolver dans la tête avant d’être emmenés à Poitiers avec les 33 prisonniers ». Les deux corps furent transportés à la prison de la Pierre Levée à Poitiers (Vienne) en même temps que les trente-trois maquisards capturés, et fusillés le 8 mai 1944 au champ de tir de Biard près de Poitiers (Vienne).
Alex Dominski fut décoré du "Purple Heart" à titre posthume. D’abord inhumé au cimetière de la Pierre Levée à Poitiers, son corps fut transféré et inhumé au cimetière américain de Draguignan, Parcelle C - Rangée 12 - Tombe no. 6. Son nom figure sur le mémorial de Négret (commune de Saint Claud, Charente) et il est également inscrit sur le monument aux morts en hommage aux victimes des événements du 22 mars 1944 à Endourchapt (commune de Saint-Laurent-de-Céris).
(Tiré de l'ouvrage de Christian Genet, Jacques Leroux et Bernard Ballanger « Les deux Charentes sous les bombes 194O-1945 », où il y a un chapitre dédié au dix bombardiers du 8ème USAAF abattus le 31 décembre 1943 dans le sud-ouest).
L'histoire de Roger Ladépêche qui a aidé plusieurs aviateurs américains au cours de leur évasions (lien)
L'histoire du sgt Alex Dominski
L’un des appareils de l'USAAF touché par la défense antiaérienne allemande dut procéder à un atterrissage d’urgence dans le sud des Deux-Sèvres, près du village de La Bataille. Les dix membres d’équipage survécurent et après avoir détruit leur appareil se séparèrent pour tenter d’échapper aux recherches des troupes allemandes. Le sergent Alex J. Dominski, mitrailleur de la tourelle ventrale, parti seul de son côté fut repéré dans un bois près de Couture d’Argenson (Deux-Sèvres) et caché par des agriculteurs locaux.
Fin janvier / debut février 1944
En bas, accroupi en partant de la gauche :
Michael Cahill, Alex Dominsky, Richard Frievalt (avec drapeau) et Clarence Muntzinger
Le monument de Saint-Laurent-de-Céris à Endourchapt surmonté des drapeaux américain, polonais et français et érigé en hommage à ces 37 jeunes assassinés par les Allemands
Alex Dominski fut décoré du "Purple Heart" à titre posthume. D’abord inhumé au cimetière de la Pierre Levée à Poitiers, son corps fut transféré et inhumé au cimetière américain de Draguignan, Parcelle C - Rangée 12 - Tombe no. 6. Son nom figure sur le mémorial de Négret (commune de Saint Claud, Charente) et il est également inscrit sur le monument aux morts en hommage aux victimes des événements du 22 mars 1944 à Endourchapt (commune de Saint-Laurent-de-Céris).