Roland REYDIT
Né Périgueux en 1925
Résistant dans le maquis du Nord de la Dordogne
puis au sein de la Brigade RAC dans la 9e Cie.
puis au sein de la Brigade RAC dans la 9e Cie.
Il a participé à la libération de Périgueux, Angoulême, Cognac, Saintes,
Royan et l'Île d'Oléron.
Royan et l'Île d'Oléron.
Survenu à l’âge de 94 ans, il nous a quitté le 13 octobre 2O19 à Thiviers où il résidait la plupart de sa vie.
Exemplaire du livre Bataillon Violette de la famille Reydit avec des dédicaces de Rac, Violette et le capitaine Fred
Quelques photos de Roland prises à Thiviers en 1944 / 1945
Valérie, la petite-fille de Roland nous a partagée cette anecdote ci-dessous qu'il lui avait raconté sur la prise de Royan en avril 1945.
Après que le bombardement ait eu lieu, avec d’autres combattants, il avait rencontré un habitant de Royan qui revenait chez lui et qui voulait leur montrer sa maison. Arrivés à Royan le monsieur avait été incapable de retrouver sa maison ni même sa rue, Royan ayant été entièrement rasé. Ils avaient du laisser cet homme désemparé derrière eux. Cette histoire avait profondément marqué son grand père tellement elle était triste...
Le 1er avril pendant la crise mondiale de Covid-19 Valérie a écrit ce bel hommage très emouvant à son grand-père, son Pépé, Roland :
Ce soir tu me manques. Tu me manques tous les jours en fait, mais ce soir plus que les autres, va savoir pourquoi.... Je suis contente quelque part que tu n’aies pas à vivre ce que l’on vit, tu ne l’aurais pas supporter, toi qui n’aimais pas être seul, toi qui avais toujours quelqu’un chez toi, toi qui sortais plus de trois fois par jour pour aller chercher un truc au supermarché. Tu aurais fini en prison à force de te balader... N’empêche que tu aurais dit que c’est un joli bordel et qu’ils commencent tous à te faire chier... et tu aurais bien raison.. Je suis contente que tu ne sois pas là pour voir ou même subir ce désastre. Mais bon sang qu’est ce que tu me manques, terriblement... la vie c’est moins drôle sans toi.
Ce soir tu me manques. Tu me manques tous les jours en fait, mais ce soir plus que les autres, va savoir pourquoi.... Je suis contente quelque part que tu n’aies pas à vivre ce que l’on vit, tu ne l’aurais pas supporter, toi qui n’aimais pas être seul, toi qui avais toujours quelqu’un chez toi, toi qui sortais plus de trois fois par jour pour aller chercher un truc au supermarché. Tu aurais fini en prison à force de te balader... N’empêche que tu aurais dit que c’est un joli bordel et qu’ils commencent tous à te faire chier... et tu aurais bien raison.. Je suis contente que tu ne sois pas là pour voir ou même subir ce désastre. Mais bon sang qu’est ce que tu me manques, terriblement... la vie c’est moins drôle sans toi.