Rédigé par Alain dans la rubrique Lieu de mémoire
Le rapport du 23 janvier 1943 du capitaine Lefèvre, commandant la section de gendarmerie de Montluçon, relate l’état d’esprit de la population : Le 6 janvier 1943, un départ important était prévu pour 13 h 45.
Au moment du départ du train, la foule, évaluée à deux mille personnes, a pénétré dans la gare par toutes les issues et a empêché le départ du train à l’heure prévue. Les manifestants ont été refoulés hors de la gare après l’intervention des détachements allemands armés.
Plusieurs arrestations de manifestants ont été opérées ceux-ci, au nombre de vingt ont été internés à Saint-Paul-l’Eyjeaux (Haute-Vienne). Par la suite, des départs ont eu lieu sans incident et régulièrement.Quelques ouvriers ont quitté leur domicile et n’y paraissent plus de crainte d’être appréhendés au titre de la réquisition.
La population s’inquiète de plus en plus de ces départs massifs, on ne parle plus de "relève" mais de "déportation". Personne ou à peu près ne croit à la relève, car peu ou très peu de prisonniers rentrent à ce titre dans la région.
Le rapport du 23 janvier 1943 du capitaine Lefèvre, commandant la section de gendarmerie de Montluçon, relate l’état d’esprit de la population : Le 6 janvier 1943, un départ important était prévu pour 13 h 45.
Au moment du départ du train, la foule, évaluée à deux mille personnes, a pénétré dans la gare par toutes les issues et a empêché le départ du train à l’heure prévue. Les manifestants ont été refoulés hors de la gare après l’intervention des détachements allemands armés.
Plusieurs arrestations de manifestants ont été opérées ceux-ci, au nombre de vingt ont été internés à Saint-Paul-l’Eyjeaux (Haute-Vienne). Par la suite, des départs ont eu lieu sans incident et régulièrement.Quelques ouvriers ont quitté leur domicile et n’y paraissent plus de crainte d’être appréhendés au titre de la réquisition.
La population s’inquiète de plus en plus de ces départs massifs, on ne parle plus de "relève" mais de "déportation". Personne ou à peu près ne croit à la relève, car peu ou très peu de prisonniers rentrent à ce titre dans la région.