Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire
Le monument érigé au square Raymond Darène, à Ribérac, commémore le martyr de toutes les victimes du canton. Il a été inauguré le 26 mars 1946 au deuxième anniversaire des fusillés du 26 mars 1944 et se trouve de l'autre côté de la route (avenue du 26 R.I.) du Centre des Finances Publiques.
Deux extraits de La Terreur en Dordogne édité en 1944 :
Le 26 mars 1944, vers 4 heures, la division « Brehmer », composée d'Allemands, de Géorgiens et autre assassins, envahit la ville et la région de Ribérac.
Sont but : une opération de police contre le Maquis de la Double, région fort boisée située au sud de Ribérac, entre cette ville, Mussidan et Montpon.
La division ne trouve pas de « maquisards » ni de « terroristes », mais elle s'acharne sur la population paisible et sans défense : incendies, pillages, arrestations, viols, assassinats.
L'action de cette chaude journée de printemps débute par un vaste incendie de forêts de pins, allumé dès 10 heures, sur 50 kilomètres, au moyen d'obus incendiaires.
Les scènes de pillages, de viols, se déroulent dans toute la région.
Le 22 juillet 1944, vers 15 heures, un camion monté par huit Allemands est attaqué, dans la ville de Ribérac, par un groupe de F.F.I. Un soldat allemand est tué.
Les autres se retranchent aux environs de la gendarmerie, arrêtent plusieurs otages et envoient chercher du renfort à St-Aulaye, dans l'intention de mettre le feu à Ribérac.
Le Maire fait remorquer le camion allemand vers Saint-Aulaye, mais le renfort rencontré en route se dirige sur Ribérac, assassine deux paisibles habitants, tire des coups de feu dans les devantures et emmène deux otages.
Le Maire et les otages seront relâchés après quatre jours de détention à la prison d'Angoulême.
Le 26 mars 1944, vers 4 heures, la division « Brehmer », composée d'Allemands, de Géorgiens et autre assassins, envahit la ville et la région de Ribérac.
Sont but : une opération de police contre le Maquis de la Double, région fort boisée située au sud de Ribérac, entre cette ville, Mussidan et Montpon.
La division ne trouve pas de « maquisards » ni de « terroristes », mais elle s'acharne sur la population paisible et sans défense : incendies, pillages, arrestations, viols, assassinats.
L'action de cette chaude journée de printemps débute par un vaste incendie de forêts de pins, allumé dès 10 heures, sur 50 kilomètres, au moyen d'obus incendiaires.
Les scènes de pillages, de viols, se déroulent dans toute la région.
Le 22 juillet 1944, vers 15 heures, un camion monté par huit Allemands est attaqué, dans la ville de Ribérac, par un groupe de F.F.I. Un soldat allemand est tué.
Les autres se retranchent aux environs de la gendarmerie, arrêtent plusieurs otages et envoient chercher du renfort à St-Aulaye, dans l'intention de mettre le feu à Ribérac.
Le Maire fait remorquer le camion allemand vers Saint-Aulaye, mais le renfort rencontré en route se dirige sur Ribérac, assassine deux paisibles habitants, tire des coups de feu dans les devantures et emmène deux otages.
Le Maire et les otages seront relâchés après quatre jours de détention à la prison d'Angoulême.
ALLEMANS
26 mars 1944 :
Antoine LAFEYE, 40 ans. Exécuté avec jean-Léon Dupeyrat. Leurs corps seront brûlés dans l'incendie de la ferme de " La Boucherie "
VILLETOUREIX
René CHEMINADE
René CHEMINADE
VANXAINS
26 mars 1944 :
SIORAC DE RIBERAC
Roland CALVI, fusillé à Ribérac en été 1944, pour aide à la Résistance
SAINT SULPICE DE ROUMAGNAC
26 mars 1944 :
Albert SAUVET (SAUMET), 43 ans, occupé à l'arrachage des topinambours dans un champ situé au lieu-dit " Planches ". Les Allemands tirent sur lui sans sommation sans motif.
Albert SAUVET (SAUMET), 43 ans, occupé à l'arrachage des topinambours dans un champ situé au lieu-dit " Planches ". Les Allemands tirent sur lui sans sommation sans motif.
Quatre habitants de la commune furent arrêtés par les Nazis et assassinés quelques heures plus tard, pour complicité avec les résistants
Roger BARRAT, 30 ans
Marcel BARRAT, 20 ans
Henri DURANTHON, 23 ans
Henri GILAUDE, 40 ans, cultivateur
SAINT MARTIN DE RIBERAC
26 mars 1944 :
Les Allemands arrêtent et assassinent lâchement, sous prétexte qu'ils aidaient la Résistance :
Robert DUBOIS, 25 ans, garagiste
RIBERAC
Maurice DUMONTEIL, 47 ans, charcutier à Ribérac. Arrêté pour aide aux maquis et fusillé à La Jemaye le 26 mars 1944
Nestor DUCHEZ, 38 ans, garagiste à Ribérac. Fusillé par les SS à St-Martin-de-Ribérac pour aide à la Résistance, le 26 mars 1944
Nestor DUCHEZ, 38 ans, garagiste à Ribérac. Fusillé par les SS à St-Martin-de-Ribérac pour aide à la Résistance, le 26 mars 1944
Gabriel RASPIENGEAS, 62 ans, fusillé à St-Martin-de-Ribérac le 26 mars 1944, pour aide à la Résistance
Gilbert DOSILE, 45 ans, garagiste à Ribérac, abattu par les SS le 26 mars 1944
Gilbert DOSILE, 45 ans, garagiste à Ribérac, abattu par les SS le 26 mars 1944
Jean-Léon DUPEYRAT, 42 ans, luthier, abritait chez lui à Allemans des réfractaires au S.T.O. Il sera exécuté avec Antoine LAFAYE et leurs corps seront brûlés dans l'incendie de la ferme de " La Boucherie " le 26 mars 1944
Marc HAGUENAUER, 64 ans, furent arrêtes et fusillés à Ribérac le 22 juillet 1944, pour aide à la Résistance
Jean-Alexandre BOUCHET tué par les Allemands sans motif le 22 juillet 1944
Jean-Alexandre BOUCHET tué par les Allemands sans motif le 22 juillet 1944
FESTALEMPS
27 juillet 1944 :
Marcel MATHIEU, d'Allemans, trouva la mort avec 28 camarades au cours du combat de Lepinasse à St-Germain-du-Salembre, qui opposa des groupes F.T.P. et A.S. aux troupes allemandes.
Marcel MATHIEU, d'Allemans, trouva la mort avec 28 camarades au cours du combat de Lepinasse à St-Germain-du-Salembre, qui opposa des groupes F.T.P. et A.S. aux troupes allemandes.