Rédigé par Alain dans la rubrique Lieu de mémoire, Portrait
La route Claude Bonnier a été inaugurée le 31 août 1984 en hommage à Claude Bonnier, alias « Hypotènuse », délégué militaire régional du Général de Gaulle pour la région B, c'est-a-dire le Sud-Ouest.
La route Claude Bonnier a été inaugurée le 31 août 1984 en hommage à Claude Bonnier, alias « Hypotènuse », délégué militaire régional du Général de Gaulle pour la région B, c'est-a-dire le Sud-Ouest.
Parallèlement le Mémorial Claude Bonnier est inauguré le même jour. Crée à l'initiative du Comité National Claude Bonnier et de l'Association Nationale des Amis de Jean Moulin, il est érigé à Angeac-Charente à l'endroit même où Claude Bonnier est arrivé clandestinement de Londres dans la nuit du 14 au 15 novembre 1943 accompagné de Jacques Nancy, alias « Sape » futur chef de la Section Speciale de Sabotage.
L'operation aérienne est dirigée par Guy Chaumet « Mariotte », chef du B.O.A. de la région B avec Jean Mensignac, Charles Franc « Le pointu / Clovis », René Chabasse « Le Parrain / Jean-Louis », Barrère et Marcel Labrande.
L'operation aérienne est dirigée par Guy Chaumet « Mariotte », chef du B.O.A. de la région B avec Jean Mensignac, Charles Franc « Le pointu / Clovis », René Chabasse « Le Parrain / Jean-Louis », Barrère et Marcel Labrande.
Des bornes sont placées tout au long de la RN141 de Angeac à Chasseneuil signalent la « Route Claude Bonnier, Chemin de la Liberté » en hommage à cette grand figure de la Résistance.
La route retrace le chemin parcouru par Claude Bonnier en Charente entre Angeac-Charente, lieu de son atterrissage jusqu'à sa rencontre avec Andre Chabanne le chef du maquis dans la région de Chasseneuil-sur-Bonnieure et lui donne le nom de maquis « Bir Hacheim ».
Claude Bonnier est chargé de réorganiser la Résistance de Sud-Ouest en reprenant des contacts avec les chefs des différents réseaux et maquis et en prévoyant les parachutages pour leur armement.
Trahi, arrêté par la Gestapo de Bordeaux le 9 février 1944, Claude Bonnier se suicide au cyanure pour ne pas parler sous la torture. Il avait 47 ans.La route retrace le chemin parcouru par Claude Bonnier en Charente entre Angeac-Charente, lieu de son atterrissage jusqu'à sa rencontre avec Andre Chabanne le chef du maquis dans la région de Chasseneuil-sur-Bonnieure et lui donne le nom de maquis « Bir Hacheim ».
Claude Bonnier est chargé de réorganiser la Résistance de Sud-Ouest en reprenant des contacts avec les chefs des différents réseaux et maquis et en prévoyant les parachutages pour leur armement.
Le corps de Claude Bonnier, Commandeur de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945 repose dans la crypte du Mémorial de la Résistance de Chasseneuil-sur-Bonnieure. Son épouse, Thérèse Bonnier, née Renaudel, résistante engagée, repose à ses côtés depuis le 11 janvier 1991.
Photo prise à l'aire de repos Claude Bonnier à la sortie Saint Projet de la RN141 |