Un roman sur l'histoire des milliards du train de Neuvic

Rédigé par Alain dans la rubrique Document et livre, Opération spéciale 

Après le débarquement du 6 juin 1944, la Résistance voit le nombre de ses rangs grossir mais manque cruellement de fonds. Le 26 juillet 1944, l'A.S. Dordogne décide d'organiser une attaque en gare de Neuvic, dont le pactole s'éleva à deux milliards de francs de l'époque, 2.80.000.000F pour être précis (370 million d'euros actuel).

Publié en avril 2013 le roman historique d'Hervé Brunaux De l'or et des sardines relate les faits. L'auteur a consulté les archives, rencontré des historiens (notamment Guy Penaud, Patrice Rolli, Jean-Jacques Gillot, Jacques Lagrange) et recueilli des témoignages de certains des acteurs des événements du 26 juillet 1944. A côté de personnages qui ont réellement existé, il en a créés d'autres.

Ce roman dont les éléments relatent la vie quotidienne des maquisards, nous permet sans les juger d'entre percevoir toute la complexité de cette époque. Quant au titre ?, il lui a été inspiré par une anecdote authentique. Le soir de l'attaque, les maquisards n'ont eu que des sardines à l'huile à se mettre sous la dent.


Description de l'ouvrage :

Le préfet Callard ne vit plus depuis l'annonce du débarquement des forces alliées en Normandie. Il sait qu'en Périgord les heures de l'occupant sont comptées et que le surcroît de violence à laquelle se livrent les Allemands ne fait que différer la déroute. Comment faire oublier son rôle dans l'arrestation de Robert Mathé, devenu une légende vivante dans la Résistance ? Callard sait les difficultés que rencontrent les maquis pour s'approvisionner et soutenir les familles des partisans. La Banque de France organise un convoi de ses fonds vers Bordeaux. Il livre l'information aux FFI. Leurs chefs décident de diriger une attaque risquée en gare de Neuvic. Plusieurs maquis sont mobilisés, dont celui que viennent de rallier Joseph, l'instituteur pondéré, que hantent la peur d'être lâche et la conscience de s'être engagé trop tard, et Marsou, un réfugié alsacien qui dissimule la sensibilité de sa jeunesse sous une audace de bon aloi... Marsou vient de tomber amoureux de Marianne sans savoir qu'elle est une des messagères de la Résistance. De son côté, Jeannette, l'épouse de Joseph, vit dans l'angoisse de représailles sur sa famille.