Forces Françaises supplément de Noël 1944 - numéro 19
Organe hebdomadaire édité par la brigade Rac (A.S. Dordogne-Nord) et puis organe officiel des Forces Françaises de l'Atlantique (1944 - 1945)
Organe hebdomadaire édité par la brigade Rac (A.S. Dordogne-Nord) et puis organe officiel des Forces Françaises de l'Atlantique (1944 - 1945)
Ce journal, d'abord purement local à sa creation en juillet 1944,
est devenu national en novembre 1945 et tire à 80 000 exemplaires.
Sven Sainderichin et son frère jumeau Pierre, né le 23 mars 1918 à Stockholm étaient les initiateurs et redacteurs en chef du journal faisaient tout deux partis de la brigade Rac.
Ils ont été à l'origine du service "presse-information" de la brigade Rac. Ce service ("dans lequel, souligne Pierre Sainderichin, s'est à tous égards, illustré Léonard") (André Léonard, photographe de la brigade Rac) constituait une petite structure quasi autonome.
Ils ont été à l'origine du service "presse-information" de la brigade Rac. Ce service ("dans lequel, souligne Pierre Sainderichin, s'est à tous égards, illustré Léonard") (André Léonard, photographe de la brigade Rac) constituait une petite structure quasi autonome.
Sven et Pierre Sainderichin (photo des années 40) |
Petit extrait de l'historique de l'hebdomadaire Forces Françaises tiré de l'Echo de la Presse :
Déjà, dans les semaines qui précèdent le debarquement allié, le maquis ne se cache guère, en Dordogne-Nord, dans la région de Thiviers - Nontron.
Sven Sainderichin (photo de 1945) |
Naissance du journal.
C'est dans ces conditions, en juillet 1944, qu'avec l'accord du capitaine "Rac" (Rodolphe Cézard, de son vrai nom), qui commande alors le Secteur-Nord de la Dordogne de l.A.S. 5 (Armée Secrète) de journalistes professionnels, deux frères (Sven et Pierre Sainderichin), aspirants de réserve qui avaient rallié le maquis dans le Secteur-Nord, se chargent d'étudier une maquette pour un journal hebdomadaire, dont ils ont eu l'idée qui s'adresserait à la fois au public - tout à fait sevré d'informations, l'absence de courant électrique interdisant même l'écoute de la radio - et aux maquisards qui tiennent les barrages en tendant des embuscades aux colonnes allemandes. Le journal s'appellera Forces Françaises.
Tous mes remerciements à la famille de Sven Sainderichin pour avoir eu la gentillesse de partager ces photos et l'historique de l'hebdomadaire Forces Françaises.
C'est dans ces conditions, en juillet 1944, qu'avec l'accord du capitaine "Rac" (Rodolphe Cézard, de son vrai nom), qui commande alors le Secteur-Nord de la Dordogne de l.A.S. 5 (Armée Secrète) de journalistes professionnels, deux frères (Sven et Pierre Sainderichin), aspirants de réserve qui avaient rallié le maquis dans le Secteur-Nord, se chargent d'étudier une maquette pour un journal hebdomadaire, dont ils ont eu l'idée qui s'adresserait à la fois au public - tout à fait sevré d'informations, l'absence de courant électrique interdisant même l'écoute de la radio - et aux maquisards qui tiennent les barrages en tendant des embuscades aux colonnes allemandes. Le journal s'appellera Forces Françaises.
Tous mes remerciements à la famille de Sven Sainderichin pour avoir eu la gentillesse de partager ces photos et l'historique de l'hebdomadaire Forces Françaises.