Rédigé par Alain dans la rubrique Portrait
Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1941 deux jeunes gens de 19 ans, Gontran Labregère ancien apprenti mouleur à la fonderie de Ruelle et son ami Jean-Jacques Rivière tentèrent de mettre le feu à un dépôt de paille à proximité d'un convoi de munitions en gare d'Angoulême.
Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1941 deux jeunes gens de 19 ans, Gontran Labregère ancien apprenti mouleur à la fonderie de Ruelle et son ami Jean-Jacques Rivière tentèrent de mettre le feu à un dépôt de paille à proximité d'un convoi de munitions en gare d'Angoulême.
Surpris par une sentinelle, Gontran est arrêté un pistolet à la
main, son camarade s'enfuit. Il sera arrêté 24 heures plus tard chez ses
parents. Après un emprisonnement, le 7 octobre 1941 ils sont jugés par
un tribunal militaire allemand. Gontran est condamné à mort pour port d'arme et
tentative de sabotage et Jean-Jacques à l'internement en Allemagne d’où il
reviendra en avril 1945.
Gontran Labregère |
Jean-Jacques Rivière |
De nos jours, pour lui rendre hommage une rue porte son nom, ainsi qu'un monument commémoratif situé place Mulac dans le quartier de Saint-Cybard, à Angoulême, et d'un square inauguré en juin 2013.
Monument de Gontran Labregère place Mulac |
Stèle de la Braconne "fusillades des Trois Chênes d'Angoulême" (Photo ASFB) Association pour le Souvenir des Fusillés de la Braconne (lien) Les fusillades de la Braconne (lien) |