Portrait tracé par Rac
Pierrot Leymarie
Mort pour la France le 27 avril 1945
Il était le fils unique d'une vielle et sympathique famille de Thiviers, qui tenait commerce de boucherie rue Lamy. Un magasin bien accueillant, où l'on savait vous recevoir avec le sourire, vous servir de même et vous donner satisfaction même quand cela dépassait les limites permises par le ravitaillement et ses ordres formels.
Pierrot Leymarie |
Pierrot s'était pris d'amitié pour la famille de Rac et aimait beaucoup les enfants.
Comme il connaissait fort bien Jean Courant, il n'y eut aucune difficulté pour lui à rejoindre nos « troupes ».
Rac, qui avait besoin d'un gars sur lequel il pouvait compter de jour et de nuit et en toutes circonstances, le prit à son service. Pierrot n'était pas seulement son chauffeur, mais son ami. Il partageait tout avec lui, et Pierrot le lui rendait bien. Ils bourlinguèrent ensemble sur toutes les routes, dans tous les bois, dans tous les maquis.
Mais un jour aussi, le malheur frappa ! En mission avec le capitaine de la Tousche (Thouville) la mort était au rendez-vous, sur la route de Bordeaux, près de Blaye. Des soins attentif à l'hôpital de Saintes, pendant de longs jours, ne le ramenèrent pas à la vie. Pour ses parents qui le chérissaient, pour nous qui l'aimions, ce fut une petre irréparable.
Pierrot avait participé à l'opération montée par Lautrette à Angoulême. Ce n'était qu'un sursis.
Monument aux Morts de Thiviers, Place du Marché
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